INCANDESCENCES
Spectacle tout public, conseillé à partir de 15 ans
Création mai 2021
1h45
Dans le sillage d’Illumination(s) en 2012 et de F(l)ammes en 2016, Incandescences, dernier chapitre de la trilogie Face à leur destin, met en scène des jeunes femmes et des jeunes hommes non professionnels, nés de parents ayant vécu l’exil et résidant dans des quartiers populaires. L’objectif de cette nouvelle aventure s’inscrit dans la dynamique des précédentes : investir les scènes de France pour y faire entendre la voix d’une jeunesse rarement entendue, y amener d’autres corps, d’autres visages, d’autres histoires, poussé par un vent de liberté, de joie et d’espérance.
Je prends deux morceaux de la réalité et je les frotte pour que le feu de la fiction en jaillisse.
– P.Roth
Avec Incandescences, c’est par la bouche des enfants qu’ils ont engendrés que les corps de ces parents venus d’ailleurs et souvent cantonnés à n’être que des forces de travail, nous apprennent qu’ils sont aussi d’incroyables forces d’amour.
Une centaine de filles et de garçons, âgés de vingt à trente ans, ont accepté de rencontrer Ahmed Madani et de lui ouvrir leur cœur. Ces sessions de recherche, menées sur une année dans une douzaine de villes, ont permis au dramaturge de plonger dans l’humanité et la singularité de vies ordinaires au caractère extraordinaire.
Une dizaine de ces jeunes gens portent sur la scène, dans une langue taillée sur mesure pour chacun d’eux, ces récits trop souvent passés sous silence.
Ces jeunes filles et ces jeunes hommes n’ont pas froid aux yeux, ils s’emparent du plateau avec jubilation et malice pour dire ce qui les unit, ce qui les sépare, ce qui les fragilise, ce qui leur donne la force de se tenir debout et d’avancer.
Ils s’adressent à nous avec éloquence, fierté, drôlerie et élégance et accompagnés par l’auteur et metteur en scène, nous invitent à découvrir une forme de sociologie poétique inédite où fiction et réalité s’entremêlent.
Sans pudeur, tantôt légers, tantôt graves, ils évoquent leur premier « je t’aime », leur premier baiser, leurs premiers émois d’amour. Ce récit universel, joué, dansé, chanté, est l’expression de l’immense joie d’amour qui a engendré notre humanité, c’est aussi un immense éclat de rire qui résonnera longtemps après que les feux de la rampe se seront éteints.
– Ahmed Madani
avec Romain Bouillaguet I Aboubacar Camara I Nathan Mawatu I Virgil Leclaire I Marie Ntotcho I Julie Plaisir I Philippe Quy I Merbouha Rahmani I Jean-Baptiste Saunier I Izabela Zak
texte et mise en scène Ahmed Madani
assistant à la mise en scène Issam Rachyq-Ahrad
création vidéo Nicolas Clauss
création sonore Christophe Séchet
regard extérieur chorégraphique Salia Sanou assisté de Jérôme Kaboré
coach chant Dominique Magloire
création lumière et régie générale Damien Klein
régie son Jérémy Gravier
costumes Pascale Barré et Ahmed Madani
administratrice Pauline Dagron
chargée de diffusion & développement Rachel Barrier
production Madani Compagnie
coproductions Le Grand T, Théâtre de Loire-Atlantique à Nantes, La MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis Bobigny, Fontenay-en-Scènes à Fontenay-sous-Bois, Le Théâtre Brétigny – Scène conventionnée arts et humanités – Résidence d’artistes, L’Atelier à Spectacle – Scène conventionnée d’intérêt national de l’Agglo du Pays de Dreux, à Vernouillet (28), La Scène Nationale de l’Essonne – Agora-Desnos, La Maison de la Culture à Amiens – Pôle européen de création et de production, La Comédie de Picardie dans le cadre de l’événement « Amiens, Capitale européenne de la jeunesse 2020 », Le Vivat d’Armentières, Scène conventionnée d’intérêt national Art et Création, Le Théâtre Les Passerelles à Pontault-Combault – Scène de Paris – Vallée de la Marne, L’Azimut Antony/Châtenay-Malabry
soutiens La Maison des Arts de Créteil, Le Théâtre 71 – Scène nationale de Malakoff, Le Théâtre de Chelles, Le Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, La Maison des Pratiques Artistiques Amateurs à Paris, Le Safran – Scène conventionnée, La Maison du Théâtre à Amiens, Le Théâtre de Poche à Bruxelles, La Mairie de La Courneuve – Houdremont centre culturel
Le projet bénéficie du soutien de la Fondation SNCF, du Ministère de la Culture (aide au compagnonnage), de la Région Ile-de-France (aide à la création), du Département du Val-de-Marne et du Département des Yvelines, et est réalisé avec la participation artistique du Jeune Théâtre National.
Incandescences © Nicolas Clauss et François Louis Athénas / © Madani Compagnie
Incandescences au Théâtre de Poche
BX Culture, BXFM, le 19 novembre 2021
Incandescences : sortons des cases !
Transversale, RTBF, le 22 janvier 2022
- Ateliers de recherche
- Stages-auditions en Ile-de-France
Juin 2O2O
- Stage final à la MC93 de Bobigny
- Constitution de l’équipe des interprètes
30 Juin – 2 novembre 2020
Résidences de création
- 30 juin-18 juillet : La Fabrique à Malakoff, avec le Théâtre 71
- 20 juillet-1 août : Le Centre culturel Jean-Houdremont à La Courneuve
- 1-12 septembre : La MC93 à Bobigny
- 14-25 septembre : La Maison des Arts de Créteil
- 5 octobre-2 novembre : L’Atelier à Spectacles à Vernouillet (28-Eure-et-Loir)
Mai – Juillet 2021
- Création le 25 mai au Vivat à Armentières
- Représentation les 1er et 2 juin à la Maison de la Culture d’Amiens
- Représentation le 15 juin au Théâtre de Chelles
- Représentations au Théâtre des Halles du 7 au 30 juillet à Avignon
Novembre 2021 – Mai 2022
Tournée belge et nationale.
Télérama – Emmanuelle Bouchez T T – 19/02/2022
S’ils ne sont pas professionnels à l’origine, ces acteurs et ces actrices deviennent sur scènes des ambassadeurs fougueusement engagés. Madani leur en a donné les moyens grâce à une partition ciselée à partir de toutes les voix entendues. Ils dansent […] en chœur ou chantent même en solo – l’Ave Maria de Schubert -, capables, comme fin janvier à la MC93 de Bobigny, de faire vibrer une salle dans tous ces registres.
Le Monde – Sandrine Blanchard – 20/07/21
Quelle réussite ! Galvanisante, touchante, drôle, cette chronique sentimentale et intime, dont l’amour est le fil conducteur, met en scène neuf comédiens qui se confient et convoquent leurs souvenirs avec une énergie communicative. Ahmed Madani a le don pour récolter la parole de ces jeunes et la transformer en un récit universel passionnant et formidablement mis en scène.
Télérama – Joëlle Gayot T T – 07/07/21
Les interprètes sont là pour parler d’eux, de l’amour, du premier baiser donné, de l’émoi qui a su faire battre leur cœur, de l’attente et des désillusions. Le théâtre est leur porte de sortie. Ils y pleurent, dansent, crient, rient, s’enlacent. Ils y sont, c’est évident, d’une folle et joyeuse liberté.
Le Canard Enchainé – Mathieu Perez – 09/12/20
Ça veut dire quoi, aimer, quand on vit dans une cité où la loi de quartier domine ? où il faut se blinder ? où la femme n’est pas tout à fait l’égal de l’homme ? Comment concilier sexualité et religion ? Ce pourrait être douloureux. C’est l’inverse : lumineux et sensible, touchant, ponctué de danses et de chants.
Le Parisien – Sylvain Merle – 16/07/21
Ces neuf trajectoires dessinent un portrait vif d’une jeunesse qu’on comprend mal parce qu’on connait mal. Drôle, percutant et touchant. Nécessaire.
Les Echos – Philippe Chevilley – 28/01/22
La réussite du spectacle doit évidemment beaucoup aux neuf interprètes « incandescents », à leur charisme et à leur engagement. Ils offrent un spectacle d’une fraternité chaleureuse et exigeante, d’un combat résolu pour dépasser les peurs et les préjugés, d’un pessimisme joyeux porteur de bien des possibles.
Marianne – Youness Bousenna – 16/07/21
C’est souvent drôle, parfois amer et quelquefois tragique. Il y a, en fait, tout ce qu’un jeune compte de désirs et d’émois, de peurs et d’espoirs – autant d’incandescences dont le feu brûle parfois le spectateur jusqu’aux larmes.
Le Soir – Catherine Makereel – 18/11/21
Ces jeunes-là démentent les idées reçues en près de deux heures d’histoires, de jeu, de danse, de chant, et surtout de liberté et d’espérance. Enfants d’exilés, issus des quartiers populaires en France, ils sont mis en scène par Ahmed Madani, qui entend se faire le relais de paroles encore trop absentes des scènes de théâtre.
La Provence – Angèle Luccioni – 08/07/21
Une création brillante, généreuse et jubilatoire. [Les interprètes] se dévoilent avec une simplicité, une spontanéité, une franchise admirables et touchantes. Et aussi, cerise sur le gâteau, avec une énergie, une joie de vivre et un humour réjouissants. Ce spectacle nous rapproche de notre jeunesse et nous aide à la comprendre.