F(L)AMMES

Texte édité chez Actes Sud-Papiers

Spectacle tout public à partir de 13 ans

Création novembre 2016

1h45

F(L)AMMES

Nées de parents ayant vécu l’exil, expertes de leur vie et de leur féminité, dix jeunes femmes des quartiers prennent la parole. L’identité de la jeunesse des zones urbaines sensibles est plus complexe, plus surprenante et plus mouvante qu’on ne l’imagine. Après Illumination(s) qui mettait en scène des jeunes hommes, ces F(l)ammes font à leur tour une démonstration éclatante des promesses dont elles sont porteuses. Incandescentes, elles habitent le plateau avec grâce et détermination. Elles jouent, dansent, chantent, racontent des histoires étonnantes qui évoquent la place des femmes dans le monde d’aujourd’hui et les projette dans celui de demain. Si la parole librement échangée a été au cœur du processus de création, l’écriture d’Ahmed Madani a ciselé un récit où la singularité de chacune est transcendée pour prendre une dimension universelle. Un acte esthétique, poétique et politique qui invite à voir le monde avec les yeux de l’autre pour changer son regard.

 F(l)ammes est un spectacle accessible aux personnes malvoyantes et atteintes de cécité. 

TEASER DU SPECTACLE

Le DVD/VOD de F(l)ammes est en vente ici

Captation du spectacle réalisée par Axe Sud Production à la Maison des Métallos.

PROCESSUS D’ÉCRITURE

Découvrez l’entretien d’Ahmed Madani avec Théâtre Contemporain : ici

avec :
Anissa Aou
Chirine Boussaha
Laurène Dulymbois
Dana Fiaque
Yasmina Ghemzi
Maurine Ilahiri
Anissa Kaki
Nina Muntu

Haby N’Diaye
Inès Zahoré

texte et mise en scène Ahmed Madani

assistante à la mise en scène Karima El Kharraze
regard extérieur Mohamed El Khatib
création vidéo Nicolas Clauss
création lumière et régie générale Damien Klein
création sonore Christophe Séchet

chorégraphie Salia Sanou
costumes Pascale Barré et Ahmed Madani
coaching vocal Dominique Magloire et Roland Chammougom
régie son Jérémy Gravier
photographie François Louis Athénas
administration / production Naia Iratchet
diffusion / développement Marie Pichon

texte édité chez Actes Sud-Papiers

production Madani Compagnie

coproduction Le Théâtre de la Poudrerie à Sevran, Le Grand T, Théâtre de Loire-Atlantique, L’Atelier à spectacle – Scène conventionnée de l’Agglo du Pays de Dreux, La CCAS, Fontenay en Scènes à Fontenay sous Bois, l’ECAM au Kremlin-Bicêtre

soutien La Maison des métallos, Le Collectif 12 à Mantes-la-Jolie, La MPAA à Paris, La Ferme de Bel Ébat à Guyancourt, La Maison des Arts de Créteil, le Commissariat Général à l’Egalité des Territoires, le Conseil départemental de Seine-Saint-Denis, le Conseil départemental du Val-de-Marne dans le cadre de l’aide à la création, et ARCADI Île-de- France.

Madani Compagnie est conventionnée par le Ministère de la Culture – DRAC Île-de-France et par la Région Île-de-France, et distinguée compagnie à rayonnement national et international depuis 2017

EXTRAITS DE PRESSE

Le Canard enchaîné

« C’est rare de sortir d’un spectacle le coeur aussi léger. Pas seulement parce qu’on a beaucoup ri, appris été remué (…) Elles sont belles, et solaires, et très françaises, déterminées à rester ici, dans ce pays qui est leur, et qui est riche de promesses, comme elles. »

Jean-Luc Porquet

Marianne

« Elles sont dix sur scène, femmes et flammes à la fois. Dix représentantes d’une France « invisible » qui aimerait être visible de tous. Dix boules de vie qui font la nation d’aujourd’hui et celle de demain, avec ses singularités et ses richesses. »

Jack Dion

Libération

« Une énergie solaire se dégage de F(l)ammes, de ces femmes dans la fleur de l’âge, rageuses, exaltées ou douces. A en rire parfois, en pleurer d’émotion aussi, devant cette danse de la vie et du doute »

Frédérique Roussel 

Télérama

« Bribes de vie, instantanés d’émotions, petits drames ou grandes aspirations… En tchatchant, chantant, dansant, elles racontent tout de cette France où elles ont pris racine et où s’écrit leur futur »

Emmanuelle Bouchez 

L’Humanité

« Dans F(l)ammes, chacune dit, chante, danse ses colères et ses envies, dénonce les injustices de tous les jours, les petites brimades et les claques brûlantes, réclame la tolérance… »

Gérald Rossi 

Télérama

« Un spectacle fort en gueule et riche en émotions, qui culbute les identités. On pleure parfois, on rit beaucoup »

Pierre Pinelli 

France Culture

« Il se dégage de chacune des filles une énergie folle, une force et une rage de vivre et d’être libres terriblement communicatives. Pas étonnant que cette pièce ait suscité partout où elle est déjà passée un véritable engouement! C’est autant un spectacle d’utilité publique qu’un fort moment de communion collective. »

Caroline Broué

France Culture

« F(L)AMMES est sans aucun doute le spectacle qu’on n’en finissait plus d’attendre! Ce n’est pas souvent que le public accueille un spectacle avec une telle chaleur humaine! »

Joëlle Gayot

France 3 Ile-de-France

© François Louis Athénas

PAROLES DE SPECTATEURS

 « Les femmes de F(l)ammes sont magnifiques et émouvantes ! »

Audrey Azoulay – Ministre de la Culture de la communication

« J’ai trouvé que les histoires de F(l)ammes étaient justes, sincères, vraies. (…) Vous avez réussi à mettre des mots que de nombreux porteurs de projets ne comprennent pas : on n’apprend pas à faire de la boxe, du karaté ou du self défense pour frapper en retour. Non. On apprend à changer de posture, de manière d’agir et grâce à cela on ne se retrouve plus dans des situations de violences. Et ca, c’est pas facile à faire comprendre. Je pourrai reprendre chacune des F(l)ammes car toutes m’ont touchées. Et pour finir… j’ai pleuré… J’ai été émue aux larmes, cela ne m’était pas arriver depuis un spectacle de 2015, L’Autre, de Françoise Gillard. Et je vais au théatre près d’une fois par semaine… 
L’énergie de ce spectacle transmet l’envie de se battre ! de continuer à avancer et d’essayer de faire sa part dans ce monde. Prendre une juste place. »

Aurélie Martin

« Une belle expérience avec tous mes élèves. De celles qui marquent une vie de prof. Partager ensemble l’énergie des comédiennes de F(l)ammes. Il y était question de filles issues de parcours d’exil, de qu’est-ce qu’être français, de peau noire, marron, blanche, de cheveux qu’on lisse, qu’on cache, qu’on colore, de féminité dans les quartiers, de droits au romantisme et au sport de combat, de sororité mais avant tout d’égalité ! La belle énergie mêlée de la jeunesse et des actrices qui peut nous faire croire encore que demain, enfin les gens vivront ensemble. »

Une enseignante

« Quel beau spectacle !!!!! C’était époustouflant de vérités. Vous avez été capables de nous transmettre vos questionnements, vos difficultés mais aussi votre joie de vivre dans notre territoire. Ce spectacle est un témoignage de vie qui pourra inciter chacun d’entre nous à garder la tête haute et revendiquer le « vivre ensemble ». »

Une habitante de Sevran

 

« Sans artifice, sans décors, juste vous, entières, généreuses, si drôles, si bouleversantes, je me suis fait embarquer dans vos histoires avec un immense plaisir ; mieux, dans chacune de vos paroles je me sentais invité, j’avais la place pour rêver, m’identifier, me mettre en colère, m’interroger. »

Un élève

« Quelle fut ma surprise lorsque je constate que sur cette scène, c’est moi que je découvre à travers chacune d’entre vous.
Le souffle me manque. Un instant je ferme les yeux, j’unis mes mains l’une face à l’autre et je vis cet instant… celui où je sens que chacune d’entre vous représente l’un de mes doigts, et qu’à vous dix, vous êtes moi.
Je fus à maints moments plongée dans de profondes émotions, des souvenirs de vie me reviennent.
Un immense bravo à vous mesdemoiselles.
Vous représentez tant pour chaque femme.
Chacune d’entre vous est importante, et vous m’avez donné le privilège de comprendre, briser le peu de chaînes qu’il me restait…»

Une cousine

« Madani nous montre simplement des femmes de différentes origines, sans haine, sans violence, sans prêchi-prêcha moraliste. Il te fait connaître des femmes que tu n’aurais jamais connu sans ce spectacle et ça suffit pour te montrer que le racisme est une simplification excessive et réductrice, une méconnaissance théorisée de l’autre. Ces autres sont à la fois nous et eux-mêmes. L’empathie gagne nécessairement les spectateurs. »

Un ami

 

© François Louis Athénas